Préparé par Michèle Desrochers, Association des résidents pour la protection de l’environnement du lac d’Argent (ARPELA)
Description de la problématique
Depuis 2008, le lac d’Argent subit un important apport de sédiments en raison d’interventions humaines se déroulant principalement sur les versants du Mont Orford. La construction de chemins et de maisons dans le développement du Vertendre a provoqué une forte augmentation des débits d’eau qui s’écoulent sur les chemins imperméabilisés et dans les fossés. L’écoulement d’eau compte 13 bras qui irriguent la montagne et rejoignent la branche principale du ruisseau Bonnallie en amont du lac.
Également, il s’est produit l’enlèvement d’une digue de castors, la déviation d’une branche de ruisseau et la destruction d’une autre digue par un résident qui craignait l’inondation de sa maison. Bien que ces interventions aient été illégales, rien n’a été fait pour corriger la situation et, au besoin, imposer des sanctions. De plus, la structure très friable de la plaine d’entrée du ruisseau dans le lac provoque, à chaque forte pluie, l’élargissement de ses rives et le déversement d’autres grandes quantités de sable dans le lac. Il s’y est formé un delta de plus de 1m d’épaisseur, asphyxiant pratiquement les versants NORD et EST du lac.
Dans les faits, le lac continue de se remplir sous l’influence des déversements de sédiments provenant des chemins non conformes construits dans la montagne et qui se désagrègent régulièrement au printemps et à l’automne sous l’influence de forts coups d’eau. Une analyse comparative des deltas du lac d’Argent à l’aide des cartes bathymétriques de 2000 et de 2013 montre un accroissement considérable du delta du ruisseau Bonnallie et une diminution évaluée à plus d’un mètre de la profondeur du lac à cet endroit.
L’accumulation de sédiments dans le lac d’Argent entraine des phosphores et des nitrates qui, lorsqu’ils se dissolvent dans l’eau, favorisent la croissance et la prolifération des herbiers aquatiques. Ils sont susceptibles aussi de favoriser la croissance des cyanobactéries. Chaque automne et hiver amène la décomposition des plantes aquatiques et le retour des nutriments dans l’eau. Au printemps, les plantes nouvelles profitent de ces nutriments pour continuer de proliférer. On peut observer cette augmentation année après année des plantes aquatiques sur le pourtour et à l’embouchure du lac, au point où des superficies de plus en plus grandes deviennent inaccessibles pour la pratique de la baignade et de bien d’autres activités nautiques. Sans oublier l’aspect visuel désagréable des plantes, en particulier, les longs filaments de Myriophylles à épis.
La caractérisation du lac réalisée à l’automne 2018 par le RAPPEL indique une ceinture de Myriophylles sur tout le pourtour du lac à une profondeur variant entre 1-3 mètres, avec une forte concentration en face de l’exutoire du lac. La comparaison entre l’inventaire réalisé en 2003 et celui de 2018 montre une réduction de l’importance des plantes aquatiques indigènes dans cette ceinture et une augmentation spectaculaire du Myriophylle qui domine dans plus de 68 % des herbiers. Le rapport indique d’ailleurs que le meilleur remède à ce fléau réside dans la réduction en amont de l’apport de sédiments dans le lac.
Les démarches de l’ARPELA et de la municipalité suite au constat de la problématique
Début d’année 2011: la question de l’accumulation des sédiments à l’embouchure du ruisseau, ainsi que l’augmentation accélérée des plantes aquatiques dans la partie EST du lac est soulevée au Comité consultatif en environnement (CCE).
20 aout 2011 : dans le compte-rendu du CCE, il est mentionné que Joanie Brière, inspectrice à l’environnement, met la touche finale à un devis d’appel d’offres pour la réalisation d’une étude sur le problème de sédimentation dans le lac d’Argent.
23 aout 2011 : la municipalité lance le devis d’appel d’offres, signé par madame Caroline Rioux (directrice générale) et madame Brière.
24 octobre 2011 : dans le compte-rendu du CCE, il est mentionné qu’Aqua-Berge a remporté l’appel d’offres pour réaliser une Étude hydrologique et sédimentologique du bassin versant du ruisseau Bonnallie.
31 décembre 2011 : la municipalité avance 10 000$ à Aqua-Berge sans que les travaux soient réalisés. Cette dernière confirme qu’elle fera les travaux en 2012 sans frais additionnels.
Avril 2012 : L’ARPELA émet que la seule étude hydrologique serait insuffisante car elle ne proposera pas de solution au problème. Aussi, l’association soumet-elle une demande de subvention à la Commission régionale des élus de l’Estrie (CRÉE) pour financer une 2e étude qui porterait sur des mesures correctrices, en complément à l’étude 1. La subvention n’est pas obtenue pour la raison qu’une subvention avait été versée à l’association du lac Parker l’année précédente.
23 juillet 2012 : au CCE, on ramène la question de la pertinence de l’étude hydrologique considérant que, seule, cette étude n’aura pas grand impact. Il faudrait que les consultants fournissent aussi un plan d’intervention.
17 septembre 2012 : il est convenu entre l’ARPELA et madame Rioux d’élargir le premier mandat pour intégrer un volet Identification de correctifs à mettre en place et l’évaluation des coûts et de l’efficacité escomptée à l’aide des modèles développés lors de la première étape. Il est aussi convenu qu’il est préférable d’élargir le contrat déjà conclu entre Aqua-Berge et la municipalité. Pour éviter le recours à un nouvel appel d’offres car le budget des deux étapes excède 25 000$, il est convenu que le mandat sera donné par l’ARPELA.
18 septembre 2012 : les membres du CCE adoptent une proposition pour bonifier l’étude de la 1re étape en y ajoutant le volet sur les mesures correctrices. L’ajout de ce volet augmente les coûts de ~ 20 500$. L’ARPELA propose d’en payer une partie à même ses fonds.
7 janvier 2013 : Mme Lemaire, représentant le conseil municipal au CCE, mentionne qu’il faudra que l’ARPELA fournisse un montant correspondant à 50 % des coûts de la 2e étape, condition essentielle à ce que la municipalité participe à part égale à ce financement. L’ARPELA a contribué un montant de près de 12 000$.
16 janvier 2013 : lors d’une réunion spéciale du CCE, la résolution est adoptée, confirmant les engagements des deux parties.
29 mars 2013 : l’ARPELA octroie le mandat double à Aqua-Berge.
Mai à octobre 2013 : réalisation par Aqua-Berge des travaux des deux étapes.
22 et 23 novembre 2013 : dépôt par Aqua-Berge, auprès de la municipalité, de l’Étude hydrogéomorphologique sommaire du Ruisseau Bonnallie, suivi du Plan d’intervention dans le bassin versant du Ruisseau Bonnallie.
28 janvier 2014 : présentation des deux rapports par Aqua-Berge devant le conseil municipal et l’ARPELA.
Depuis janvier 2014 : devant le silence et l’inaction de la municipalité, l’ARPELA entreprend des démarches pour que soit mis en œuvre le Scénario 2 proposé dans le Plan d’intervention. Il s’agit de construire une digue de rétention en terre, au pied du mont Sylvio-Lacharité. Cette digue à même un étang déjà existant permettrait de ralentir le débit de l’eau avant son entrée dans le lac et de capter les sédiments avant qu’ils ne s’y déversent. La superficie affectée par ces travaux concerne trois propriétaires qui devront donner leur accord à cette intrusion sur leurs terrains.
Septembre 2014 : visite sur le terrain de la superficie visée par le scénario 2 avec le représentant du Ministère de l’environnement (M. Cloutier). Les autres participants sont : J. Malouin (ARPELA), I. Perreault (municipalité), D. Bergeron (Aqua-Berge). Le représentant du Ministère semble bien comprendre le besoin et se montre plutôt favorable. La municipalité réserve dans son budget 2014 une somme de 8 000$ pour la production des plans et devis pour la digue à construire.
Octobre 2014 : la municipalité octroie à Aqua-Berge le mandat d’écrire une lettre de demande d’avis au Ministère.
7 novembre 2014 : courriel de Caroline Rioux, indiquant qu’il y a une incompréhension certaine du partage des responsabilités vs les projets proposés par les associations et les subventions accordées par la municipalité dans le cadre des activités du CCE. Doit-on en comprendre que la municipalité se dissocie du projet Ruisseau Bonnallie, alléguant qu’il s’agit du projet de l’ARPELA et qu’il lui revient donc d’en assumer toute la supervision et les responsabilités ?
24 mars 2015 : le conseil municipal adopte des principes concernant la gestion des projets environnementaux concernant les problèmes d’érosion.
Juin 2015 : l’ARPELA soumet un dossier à l’OBVBM pour une demande d’aide financière. L’association obtient 5 400$ pour le projet intitulé « Conversion d’un étang original en bassin de rétention sec en amont du ruisseau Bonnallie ». Toutefois, cette subvention est conditionnelle au versement par la municipalité d’une contribution de 16 100$ pour la réalisation des plans et devis du bassin de rétention. Comme cette contribution n’est jamais venue pour les fins prévues, la subvention a été perdue.
6 juin 2015 : tenue d’une rencontre visant à obtenir l’accord des trois propriétaires concernés par le Scénario 2. Y participent également les représentants de l’ARPELA, de la municipalité, et un membre d’AXIO Environnement qui a participé aux deux études. Il n’y a pas d’entente. Les trois propriétaires exigent que l’étang de sédimentation soit un lac permanent plutôt qu’un lac qui se vide après chaque gros coup d’eau.
Septembre 2015 : la municipalité envisage de construire la digue sur un terrain qui lui appartient, tout près du site initial de la digue. Éventualité peu probable car ça provoquerait l’inondation de terrains construits ou à construire sur le territoire du Vertendre.
Novembre 2015 : les membres réunis en conseil de ville refusent de payer pour faire évaluer le coût de remplacer l’étang par un lac permanent. Comme le MDDELCC n’est pas favorable à la construction de la digue sur le terrain de la municipalité, il est proposé de financer une étude de caractérisation des fossés des chemins du secteur Vertendre, aux frais du Vertendre. Une rencontre est demandée avec les propriétaires. Cette rencontre n’a pas eu lieu.
Décembre 2015 : l’ARPELA écrit une lettre à la municipalité lui demandant d’aller chercher un avis juridique sur la possibilité d’exproprier les trois propriétaires pour permettre la construction de la digue en terrain privé. La municipalité dit qu’elle a obtenu un avis verbal à l’effet que ce n’est pas envisageable. Les conseillers rejettent pour de bon le projet de construction de l’étang de sédimentation.
Février 2016 : la municipalité décide d’utiliser les fonds de 16 100$ réservés au bassin de sédimentation pour plutôt aménager les fossés sur ses chemins municipalisés en amont du site de la digue, dans le but de tenter de réduire la vitesse d’écoulement des eaux et la descente de nouveaux sédiments dans le lac.
Mars 2016 : L’ARPELA propose à la municipalité d’adopter un règlement pour permettre un arrachage contrôlé des herbiers aquatiques qui prolifèrent dans les parties du lac affectées par l’augmentation constante de sédiments. Un moyen de réduire la croissance effrénée des plantes aquatiques dans plusieurs zones du lac. Le règlement a été adopté par la MRC et la municipalité. Mais aucun événement d’arrachage contrôlé n’a été réalisé malgré une publicité faite par l’ARPELA pour informer les riverains de cette possibilité.
21 avril 2016 : la municipalité a envoyé des appels d’offre auprès du RAPPEL et d’AXIO Environnement pour la construction de seuils sur ses fossés et attend les soumissions. Chaque firme fera une proposition d’aménagement et un estimé de coûts.
28 septembre 2016 : l’ARPELA dépose au conseil municipal une pétition intitulée « Il faut sauver le lac d’Argent », qui a récolté 151 signatures, soit pratiquement tous ses membres.
20 octobre 2016 : l’ARPELA dépose au CCE une demande budgétaire pour réaliser un banc d’essai de contrôle du Myriophylle à épis. Elle précise qu’en l’absence d’une intervention pour contrer l’accumulation de sédiments dans le ruisseau Bonnallie, cette demande serait un moyen de réduire la prolifération des herbiers aquatiques dans le lac.
29 novembre 2016 : la municipalité convoque l’ARPELA pour lui faire part des actions qu’elle a entreprises pour contrer l’entrée de sédiments par le ruisseau Bonnallie. Elle a réalisé l’aménagement des fossés des rues municipalisées du territoire du Vertendre selon un plan proposé par le RAPPEL. Elle ne fera pas une démarche d’expropriation des trois propriétaires et elle abandonne le Scénario 2 définitivement. Elle propose plutôt d’examiner la possibilité de mettre en œuvre les Scénarios 1 et 3. Ce que l’ARPELA considère comme difficilement réalisable. Notamment, il faudrait installer une douzaine de petits barrages ou bassins de sédimentation sur des terrains privés.
27 février 2017 : la municipalité dépose un Plan triennal au CCE qui impose à chaque association de lac de présenter ses besoins budgétaires. Pour le lac d’Argent, la municipalité intègre à ce plan les travaux de construction de seuils et d’enrochements sur les chemins municipalisés de la montagne. Il y est prévu également des travaux d’exploration pour surveiller un barrage de castor qui s’est reconstruit là où il avait été détruit en 2008. Également, la possibilité d’installer une digue sur un terrain appartenant au maire Laramée et qui draine un bras du ruisseau Bonnallie.
De ce plan, seule la construction de seuils et d’enrochements s’est réalisée, au coût de 31 496$. Les deux autres propositions n’ont pas été retenues par la municipalité considérant qu’elles n’auraient que peu d’effet.
Février 2017 : L’ARPELA examine divers scénarios pour contrôler le Myriophylle à épis. Faucardage, toiles de jute ou synthétiques. Elle prend avis auprès de l’Association de protection du lac Stukely (APPELS) qui travaille à cette solution depuis un moment.
5 mai 2017 : à la rencontre de l’exécutif de l’ARPELA, un membre nous informe que le nouveau propriétaire d’une résidence faisant partie des trois propriétés concernées par le Scénario 2 a déboisé sauvagement les rives du ruisseau Bonnallie. L’association manifeste immédiatement à la municipalité son mécontentement et lui demande de prendre action. L’inspectrice en environnement s’est rendue sur les lieux et a fait arrêter les travaux, mais le mal est fait. Cet événement est mentionné aux membres lors de l’Assemblée générale du 13 mai 2017.
Juin 2017 : la municipalité rencontre le propriétaire fautif et exige qu’il installe des protections pour éviter le déversement de sédiments dans le ruisseau Bonnallie. Elle rencontre également son conseiller juridique pour vérifier si des recours doivent être pris à l’endroit du propriétaire.
25 aout 2017 : l’ARPELA apprend que la municipalité ferait une entente avec le propriétaire pour la construction d’une digue qui satisferait ce dernier et rencontrerait les spécifications de la digue du Scénario 2. Finalement cette solution n’aura jamais lieu et la municipalité a laissé filer l’échéancier qui lui aurait permis de prendre action contre le propriétaire fautif.
20 octobre 2017 : la municipalité présente au CCE un rapport du RAPPEL montrant l’impact des travaux réalisés en 2016 sur les seuils et enrochements. Selon les photos présentées, la rétention de sédiments est visible. Cependant, il n’y a pratiquement aucun impact sur la vitesse d’écoulement des eaux lors de fortes pluies. Pendant ce temps, l’ARPELA continue de s’informer sur les méthodes d’éradication du Myriophylle à épis.
23 novembre 2017 : les demandes budgétaires des associations de lac sont déposées à la rencontre du CCE. L’APELS demande 30 000$ pour réaliser son projet de contrôle du Myriophylle à l’été 2018. Le lac Parker demande 40 000$. L’ARPELA demande des fonds pour faire réaliser à l’été 2018 une caractérisation des herbiers aquatiques du lac. En parallèle, l’association continue de demander que la municipalité prenne les mesures pour la construction de la digue sur le terrain du propriétaire fautif.
Janvier 2018 : suite à une conversation avec le maire, l’ARPELA apprend que le ministère ne serait probablement pas favorable à la construction de la digue en travers du ruisseau Bonnallie. Il devient évident que la municipalité ne donnera pas suite à ce dossier et ne prendra pas de recours contre le propriétaire fautif.
27 avril 2018 : le maire Yvon Laramée vient rencontrer l’ARPELA lors de la rencontre de son exécutif. Il vient expliquer pourquoi nos demandes budgétaires n’ont pas été acceptées alors que des sommes très importantes ont été allouées à l’association du lac Stukely (30 000$) et à l’association du lac Parker (40 000$). Apparemment, notre dossier n’a pas été considéré prioritaire selon l’avis du conseil municipal nouvellement élu en novembre 2017. On nous reproche aussi de ne pas avoir redéposé notre dossier auprès de ce conseil, alors que les deux autres associations l’ont fait. Il semble que cet « oubli » provient du départ de l’inspectrice en environnement sur la même période.
Il nous apprend aussi que les travaux de construction de la digue sur le terrain du propriétaire couteraient entre 150 et 200 000$. La municipalité ne veut pas avancer les fonds même si le propriétaire en payait la moitié et il réitère que le ministère n’autorisera probablement pas cette construction. De plus, le conseil craint des représailles d’un autre des 3 propriétaires des terrains visés par le Scénario 2.
Il suggère que l’ARPELA écrive une lettre à la municipalité lui demandant quels sont ses projets pour régler la problématique du lac d’Argent.
9 mai 2018 : l’ARPELA prend connaissance du rapport du RAPPEL sur l’étude des deltas des trois lacs sur le territoire de la municipalité. L’association marque son désaccord avec les conclusions du rapport selon qui il n’y aurait eu que de faibles accumulations de sédiments entre 2006 et 2018. Elle dépose un rapport d’analyse à la municipalité, mais il semble que cette dernière n’a jamais donné suite auprès du RAPPEL.
12 mai 2018 : l’ARPELA tient son assemblée générale, laquelle réunit un nombre record de participants, 43 personnes, suite à la sensibilisation de l’association au fait que la municipalité a refusé de nous octroyer tout budget pour l’année 2018. Alors que la même année, elle alloue 40 000$ pour le lac Parker et 30 000$ pour le lac Stukely. Nous en avons profité pour faire la promotion du lavage des embarcations avant toute entrée au lac afin de prévenir l’introduction d’espèces végétales et animales exotiques.
24 mai 2018 : Raymond Dorval et Michèle Desrochers rendent visite à l’association du lac Abénakis, Sainte-Aurélie, pour prendre connaissance des techniques d’installation de toiles synthétiques dans un lac pour contrôler le Myriophylle à épis.
5 juin 2018 : suite à l’assemblée du conseil du 4 juin et à une rencontre avec le maire et la directrice générale, il est convenu que l’ARPELA recevra le budget pour financer la caractérisation des herbiers du lac par le RAPPEL. Un montant de près de 3 000$.
10 aout 2018 : La municipalité et l’ARPELA rencontrent Jean-François Cloutier, du MDDELCC. Il n’est pas favorable à l’installation d’une digue sur le ruisseau Bonnallie. Il préconise plutôt le dragage des deltas du ruisseau Bonnallie et du ruisseau Parker. Tous les participants sont perplexes face à l’attitude du fonctionnaire, qui est plutôt agressif et non collaboratif.
11 et 17 septembre 2018 : le RAPPEL est venu faire la caractérisation des herbiers aquatiques sur le lac d’Argent. Son rapport a été remis le 21 décembre 2018.
6 novembre 2018 : l’ARPELA dépose au CCE quatre projets abordant la réduction à la source de l’entrée de sédiments dans le lac, ainsi qu’une demande de 52 000$ pour réaliser le projet de contrôle du Myriophylle à l’été 2019. Le projet consiste à installer des toiles synthétiques sur une superficie à déterminer selon le plan de caractérisation.
15 janvier 2019 : l’ARPELA dépose une demande de subvention de 75 000$ au programme Eco-Action du gouvernement fédéral. La demande n’a pas été financée.
29 janvier 2019 : l’ARPELA met au point un Plan d’action pour le projet de contrôle du Myriophylle à épis.
4 février 2019 : la municipalité s’engage à verser 40 000$ pour le projet Myriophylle de l’ARPELA conditionnellement à ce que cette dernière contribue 20 000$.
7 mars 2019 : la municipalité dépose la demande de CA au ministère.
13 mars 2019 : l’ARPELA dépose une demande de 32 700$ à la Fondation Hydro-Québec pour l’Environnement. Elle a dû redéposer le 9 septembre 2019 à la Fondation de la Faune. On est en attente d’une réponse.
11 mai 2019 : assemblée générale de l’ARPELA. Nouveau record de participation : 52 personnes et beaucoup de questions sur le projet Myriophylle. On atteint un nombre record de membres : 212 et beaucoup de dons.
14 juin 2019 : le Club Lions d’Eastman verse une subvention de 400$ pour supporter le projet Myriophylle de l’ARPELA.
26 juin 2019 à octobre 2019 : le certificat d’autorisation (CA) pour la pose de toiles dans le lac est enfin délivré.
S’enclenche alors un travail très intense de la part de l’ARPELA pour préparer la pose de toiles synthétiques dans le lac dans le courant de l’été 2019, dont voici quelques détails : Promotion et sensibilisation des citoyens, choix de fournisseurs, négociations des prix et achat du matériel (toiles, tiges de lestage, outils), fabrication d’un ponton improvisé, confection des toiles, recrutement de plongeurs et installation des toiles, surveillance des zones traitées, retrait des toiles et leur nettoyage, entreposage des toiles.
28 juin 2019 : l’ARPELA signale à la municipalité un cas de travaux non conformes réalisés sur les terrains du Vertendre : Un immense amoncellement de terre à proximité du ruisseau Bonnallie dont il est évident que ça amènera d’autres sédiments dans le ruisseau. La municipalité nous dit qu’elle réfèrera le cas au Ministère de l’environnement. Il n’y a jamais eu de barrières à sédiments et le tas de terre est disparu en 2019 ou 2020, à notre insu.
15 au 17 juillet 2019 : les membres de l’ARPELA procèdent à l’installation de 42 toiles, assistés des plongeurs du RAPPEL. L’événement a été difficile compte tenu : du peu d’expérience des équipes, tant ARPELA que RAPPEL et de forts vents au moment de la pose.
Entretemps, l’ARPELA a continué de procéder à l’échantillonnage et l’analyse de l’eau d’une dizaine d’affluents du lac aux deux semaines, comme elle le fait depuis des années.
22 septembre 2019 : enlèvement des toiles avec l’aide de plusieurs bénévoles, dont des plongeurs qui ont accepté de faire le travail gracieusement. Un travail ardu et qui a pris toute la journée aux équipes.
28 septembre 2019 : nettoyage des toiles sur le terrain municipal à proximité de la patinoire, à nouveau avec l’aide de bénévoles. Il a fallu 7 heures pour nettoyer 42 toiles et grâce au prêt de boyaux à haute pression par le service d’incendie d’Eastman.
4 novembre 2019 : le trésorier de l’ARPELA dépose à la municipalité le bilan financier de l’installation des toiles au cours de l’été. Voir Rapport Myriophylles 2019.
27 novembre 2019 : suite à une recherche de Raymond Dorval, l’ARPELA fait l’achat d’un ponton usagé et de sa remorque au coût de 3800$. Le ponton est amené à Eastman le 4 décembre 2019.
12 décembre 2019 : l’ARPELA transmet à la municipalité le Rapport-Bilan détaillé du projet 2019 de pose des toiles. Le projet a coûté 37 588$ et a nécessité 1332 heures de bénévolat.
13 janvier 2020 : l’ARPELA dépose une nouvelle demande de subvention à la Fondation de la faune du Québec. Montant demandé : 49 610$/2 ans.
18 février 2020 : l’ARPELA dépose une nouvelle demande de subvention au programme ECO-Action. Montant demandé : 60 010$/3 ans.
31 mars 2020 : Denis Riendeau, aidé de Raymond Dorval, René Vincent, Michel Viens et Pierre Boutin, mettent au point une plate-forme de bois et aluminium, avec des treuils en acier. Elle sera déposée sur le devant du ponton pour la pose et le retrait des toiles. On ajoute aussi une 3e quille pour améliorer la flottabilité du ponton car les toiles lestées de tiges d’acier sont très lourdes lorsque transportées pour la pose ou leur retrait.
6 mai 2020 : Fondation de la faune refuse notre demande. La demande mettait l’accent sur la destruction de frayères par la prolifération du Myriophylle. On nous reproche de ne pas avoir localisé précisément les frayères. On indique aussi que l’inventaire ichtyologique est trop ancien. Malheureusement, l’ARPELA n’a pas les fonds pour actualiser cet inventaire.
27 mai 2020 et + : achat de 3 batteries, suivies d’un chargeur (24 juin 2020) et d’un nouveau moteur électrique de 80 forces.
10, 11 et 15 juin 2020 : installation de 65 toiles sur 4 sites différents. Ont participé deux plongeurs du RAPPEL et quatre bénévoles sur le ponton. Également, 4-6 bénévoles en kayak pour récupérer les tiges de Myriophylle coupées par les hélices des moteurs du ponton.
22 juin 2020 : Michèle fait une tournée en kayak sur le lac d’Argent pour répertorier les propriétés qui ont des phragmites et évaluer l’ampleur des talles. Un rapport est transmis à Heidi Fortin. Le sujet la préoccupe et elle suggère de faire une demande à la municipalité pour le financement d’une toile pour recouvrir les tiges une fois fauchées.
Juillet 2020 et + : vérification visuelle des sites traités en 2019 par plongée en apnée : les surfaces sont exemptes de Myriophylle et on ne voit que la naïade souple, une petite plante indigène. Un signe encourageant à continuer le travail. On a fait fabriquer des petits panneaux indiquant « Contrôle du Myriophylle à épis – Défense de circuler sur les zones ». 6 de ces panneaux ont été distribués sur et autour des sites traités.
26 août 2020 : Un courriel du programme ECO-Action annonce l’octroi de la subvention demandée en janvier 2020. Toutefois, la subvention sera versée selon l’année financière du ministère, soit du 1er avril au 31 mars. Il n’est donc pas possible d’y imputer les dépenses de l’opération 2020. Après plusieurs discussions, la fonctionnaire nous propose de reporter le début de la subvention au 1er avril 2021. Et elle se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2023. Le gros des montants de subvention doit payer des salaires pour le contrôle du Myriophylle. Les montants alloués sont :
- Pour 2021-22 : 14 814$
- Pour 2022-23 : 18 215$
- Pour 2023-24 : 27 980$
La contribution de l’ARPELA en espèces sera de 4 530$ et de 58 154$ en nature pour les 3 ans.
La contribution de la municipalité sera de 5 200 $ en espèces et de 1 500 $ en nature.
29 août 2020 : tenue de notre assemblée générale. D’abord prévue en mai, elle a dû être déplacée deux fois en raison de la Covid. Nous avions perdu deux membres au conseil et en avons récolté deux nouveaux : Diane Derome et Marc Raymond.
11 septembre 2020 : corvée de retrait des toiles. Le tout s’est fait en une journée de 7 heures, mais le travail était difficile car les toiles sont lourdes et très sales. Elles sont rangées dans la remorque et amenées sur le terrain de la municipalité en vue de leur lavage.
18 septembre 2020 : Michèle rédige et dépose à la MRC de Memphrémagog une demande de subvention au Fonds Région et Ruralité. Le but est d’obtenir des fonds pour une expertise concernant les travaux à réaliser dans la montagne pour réduire le débit des eaux de ruissellement provenant du ruisseau Bonnallie. Nous demandons une contribution de 10 800$ de la municipalité et 20 835$ du FRR.
26 et 28 septembre 2020 : lavage des toiles. La plate-forme à l’avant du ponton a été adaptée par Denis Riendeau pour installer un système d’enroulement électrique avec contrôle de la vitesse d’enroulement, qui a très bien fonctionné et a beaucoup allégé le travail de lavage. Il a quand même fallu 15 heures et l’implication de 5 bénévoles pour laver les 65 toiles. La municipalité nous a prêté le terrain, l’accès à l’aqueduc et un boyau à incendie.
19 octobre 2020 : Michèle présente une demande au CCE pour le financement d’un projet-pilote pour le contrôle du phragmite. On demande 700$ pour acheter un rouleau de toile PVC de 250 verges.
26 octobre 2020 : reçu la réponse négative du Fonds RR concernant notre demande de subvention. L’inspecteur en environnement, Benoit Talbot, indique qu’il a tout de même prévu un budget de 15 000$ de la municipalité pour étudier la problématique présentée dans notre demande.
29 octobre 2020 : Michèle rencontre Benoit Talbot et on convient d’une méthode de contrôle du phragmite, ainsi que de l’obligation pour chaque propriétaire de demander un Certificat d’autorisation à la municipalité.
31 octobre 2020 : un courriel est envoyé à tous les propriétaires concernés par le phragmite indiquant que l’opération est reportée au début de l’été prochain car on est trop près de l’hiver pour faire le travail correctement.
19 novembre 2020 : à la suggestion de Diane Derome, Michèle a rédigé une demande de subvention au Fonds Desjardins de la caisse populaire de Memphrémagog. Nous avons demandé 25 700$, principalement pour financer l’achat de 80 nouvelles toiles et tiges de lestage. Considérant que la subvention ECO-Action financera les salaires pour la pose et le retrait, nous visons à augmenter les surfaces traitées pour arriver à tout traiter au cours des 3 prochaines années. Desjardins nous octroie finalement une subvention de 2000$. Décevant, mais…
09 décembre 2020 : Michèle rencontre le directeur du RAPPEL et lui parle du contrat à venir en juin 2021 pour la pose et le retrait des toiles. Il est avisé de réserver 2 plongeurs et 2 opérateurs pour 4 jours à la mi-juin et 2 jours à la mi-septembre. Il est aussi question que 2 opérateurs d’ARPELA soient embauchés par le RAPPEL pour participer au travail.
09 avril 2021 : Michèle dépose une nouvelle demande de subvention à la MRC de Memphrémagog. Réponse positive le 25 mai 2021. Un montant de 10 000$ à dépenser entre le 31 mai 2021 et le 30 juin 2022.
29 avril au 02 mai 2021 : souper-bénéfice organisé par le restaurant les Trois-Grâces d’Eastman. Chaque repas vendu rapporte 25$ net à l’ARPELA. De plus, un encan silencieux et la vente de billets pour plus de 80 prix de présence rapportent au total 14 400$. Le restaurant devient un de nos partenaires majeurs.
Mars 2021 : Nous avons acheté de Créations Suzanne 7 rouleaux de la toile Mesh 911 à un prix réduit, ainsi qu’un rouleau de toile 1455 pour le contrôle des phragmites (250 vg) et fait livrer ces rouleaux à la maison Missisquois par Transport Memphré.
Mai 2021 : les bénévoles se réunissent régulièrement à la maison Missisquois, prêtée gracieusement par la municipalité, pour coudre de nouvelles toiles. Nous en faisons 40, ce qui porte à 105 le nombre de toiles synthétiques pour le contrôle du myriophylle.
12 juin 2021 : tenue de notre assemblée générale. Une cinquantaine de participants intéressés à notre travail et inquiets pour l’état de santé du lac d’Argent. Pierre Brodeur est introduit au conseil d’administration. On lui demande d’occuper le poste de secrétaire, ce qui libère Pierre Boutin, qui occupe le poste de trésorier. Michèle Desrochers reste présidente. Robert Dupont conserve son poste de vice-président et Élaine Bessette siègera au CCE.
14 juin 2021 : début de la pose des toiles synthétiques. Dès le 2e jour nous avons connu des problèmes car le vent était trop intense. En fait, les toiles, un peu plus de 100, ont été posées les 14, 15, 16 juin et 05, 06 juillet. Il a alors été difficile de recruter des bénévoles qui soient disponibles à qqs heures de préavis, lorsqu’il n’y avait pas apparence de vent. La facture du RAPPEL pour les plongeurs s’est élevée à presque 12 000$. L’obligation d’avoir un aide de surface en tout temps a ajouté des frais de près de 2 000$.
Juin 2021 : Le bénévole Bernard Desmarais a fait imprimer et a préparé la structure de 11 panneaux identifiés à l’ARPELA et indiquant « Contrôle du Myriophylle à épis – Défense de circuler sur les zones ». Ils ont été disposés au-dessus des zones fortement chargées en myriophylles. Le design des panneaux n’était pas optimal et ils se renversaient lors de vents. René Vincent a dû les réparer et remettre en place à qqs reprises.
16-17 aout 2021 : 2 plongeurs du RAPPEL sont venus faire l’arrachage des tiges restées en bordure des zones traitées. Ils auraient dû venir dès la fin de la pose des toiles mais ils étaient débordés. Une étudiante du professeur Courtemanche a installé des quadrats en bordure des toiles pour vérifier s’il y a recolonisation. Un suivi qui se fera sur trois ans.
20, 21 et 24 septembre 2021 : étant incapables d’obtenir les services du RAPPEL pour retirer les toiles, Denis Riendeau, René Vincent, Bernard Desmarais et Raymond Dorval décident de les retirer par eux-mêmes en accrochant les petites bouées avec une longue tige et remontant les toiles. Il est possible que 2 ou 3 toiles soient perdues lorsqu’une bouée s’est détachée de sa corde. Peut-être pourrons-nous vérifier cela à l’été 2022.
12-13 octobre 2021 : 8 bénévoles se sont relayés pour procéder au nettoyage des toiles, leur réparation et leur remisage sur le terrain municipal. La municipalité et ses pompiers nous ont prêté des boyaux à incendie et nous travaillons sur le site du terrain municipal.
26 novembre 2021 : Michèle Desrochers a rédigé le rapport détaillé du projet, lequel est remis à la municipalité et aux organismes qui nous ont financé. Nous avons dépensé 27 794$ en espèces et 27 505$ en travail bénévole pour cette opération, pour un total de 55 299$.
14 août 2021 : plusieurs bénévoles ont fait l’opération installation de la toile 1455 sur 4 sites riverains fortement infestés par le phragmite. Auparavant, nous avions demandé aux 4 propriétaires concernés de faucher les tiges et d’en disposer. La municipalité a financé un premier rouleau et il a fallu en commander un 2e pour couvrir les surfaces sous l’eau une fois celle-ci retirée à l’automne, encore financé par la municipalité.
26 octobre 2021 : 2e étape de l’installation de toiles sur la partie immergée des mêmes propriétés. L’opération a coûté 2 272$ en espèces et 3 128$ en travail bénévole, pour un total de 5 399$. Les toiles seront retirées au printemps 2024. Entretemps, il est demandé aux propriétaires de surveiller qu’elles restent bien en place. Et ils devront planter des arbustes dès leur retrait.
Décembre 2021 : Michel Viens démissionne du conseil d’administration, trop pris par d’autres engagements. Michèle Desrochers reprend la responsabilité des communications, en plus de son poste de présidente.
Janvier 2022 : Dominique Sanche livre une vidéo tournée au moment de l’opération myriophylle et qui décrit l’équipement que Denis Riendeau et René Vincent ont développé au cours des 3 dernières années pour faciliter la tâche des opérateurs. La vidéo a été placée sur YouTube et notre site web. C’était un engagement dans le cadre de notre subvention de la MRC.
Février 2022 : Michèle Desrochers procède à une révision complète du site web de l’ARPELA. C’est Richard Verret, notre webmestre qui fait tous les changements.
Février 2022 : Michèle Desrochers et Élaine Bessette préparent le dépliant 2022 de l’ARPELA. La nouvelle mouture est très bien reçue. Le document est imprimé et un publipostage de 250 exemplaires à lieu au début mars. Une nouveauté : nous convenons de charger une contribution de 100$/chalet qui fait la location à court terme. L’information est inscrite dans le dépliant.
Mars 2022 : René Vincent propose de fabriquer une affiche qui présente les précautions à prendre par les locataires. L’affiche est mise au point conjointement avec la municipalité. Une trentaine d’exemplaires sont imprimés et plastifiés.
Début avril 2022 : Pierre Brodeur et Michèle Desrochers font le relevé de toutes les propriétés riveraines en consultant le registre foncier de la MRC. Lynda Vachon et Pierre Poissant font le relevé des tous les chalets qui font la location à court terme. René Vincent assemble une carte montrant tous les lots riverains de part et d’autre des rues qui encerclent le lac.
08 avril 2022 : Michèle Desrochers et René Vincent rencontrent Denis Mongeau de Plongée Magog. Nous convenons de faire affaire avec lui pour notre opération myriophylle 2022. Il nous conseille également de former deux bénévoles pour agir comme aides de surface lors de ses plongées.
29 avril 2022 : deux lettres sont préparées par Michèle Desrochers et René Vincent à l’attention des propriétaires locateurs et à l’attention des riverains qui ne sont pas membres afin de les sensibiliser à l’importance de protéger le lac. Il est convenu que chaque propriétaire qui paie 100$ recevra l’affiche plastifiée.
25 mai 2022 : Robert Dupont, Élaine Bessette et Michèle Desrochers font une 2e rencontre avec l’inspecteur en environnement. Le principal point porte sur les moyens d’empêcher l’arrivée de motos marines électriques sur le lac. Des recherches sur Internet ont permis de trouver des règlements et un modèle adopté par la municipalité de Ste-Élie-de-Caxton. Dès le lendemain de cette rencontre, l’inspecteur fait part à Michèle qu’il en a discuté avec la MRC. Le sujet est de responsabilité fédérale. Il faut remplir un formulaire et déposer une demande. L’inspecteur dit qu’il l’a fait.
02 et 03 juin 2022 : René Vincent et François Provencher se proposent comme volontaires pour prendre les formations RCR de 12h et la formation Administration d’oxygène. L’ARPELA paie les deux formations et demande aux deux volontaires un engagement de trois ans en tant qu’aides de surface pour le contrôle du myriophylle. C’est Denis Mongeau qui donnera la formation pratique d’administration d’oxygène le 13 juin.
04 juin 2022 : Tenue de notre assemblée générale. Près d’une cinquantaine de participants motivés, intéressés et reconnaissants de notre travail. On annonce la démission de Denis Riendeau comme administrateur et l’arrivée de François Provencher. Il reste un poste à combler au CA mais personne ne se comment dans l’assemblée.
20 juin 2022 : 1er jour de l’opération myriophylle 2022.